mercredi 20 août 2008

It was one day, Nikpai



Il était une fois, ce garçon-là. Il n'est pas athlète people. Mais un p'tit gars de Kaboul. 
Un taekwondoka.
Sa prestation du jour lui vaut sa place en première ligne ce 20 Août 2008.
Cette victoire, c'est d'abord, pour moi, uno motto, un moyen pour ne pas faire oublier la tragédie de la veille: la perte des dix soldats français d'Afghanistan. 
Est-ce un hasard, est-ce une coincidence?
Le mot hasard, d’origine arabe, signifie "jeu de dés". Mais comme le disait Machiavel " Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste ".
Nikpai a choisi de diriger son destin. Avec force, hargne et détermination. S'entraîner dur pour gagner ses combats. gagner afin d'être respecté.
Car, ensuite, la médaille de bronze de Niktopai, la première médaille de l'histoire olympique afghane ( quatre représentants à Beijing ) ne peut nous faire oublier la misère qui règne dans ce pays. A cause de la guerre qui y sévit. De la folie des hommes. Entre Coran et pavot. Et comme pour conjurer ce triste sort, voici un garçon, comme venu de nulle part, qui vient bouleverser la hiérarchie mondiale du Taekwondo, art martial millénaire. Pensez-vous, il a tout simplement éliminé le champion du monde en titre, l'Espagnol Juan Antonio Ramos (4-2).Incroyable.

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